La frivolité aux navettes

La frivolité est une dentelle sans patron ni métier, qui existe sous deux formes : la frivolité aux navettes et la frivolité à l’aiguille. La frivolité aux navettes, que nous décrivons ici, nécessite pour tout matériel une ou deux navettes de frivolité, et les mains de la dentellière. Contrairement aux autres dentelles, elle est très facile à emmener partout avec soi, d’autant plus que les ouvrages de frivolité sont généralement de taille modeste.


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Histoire

La frivolité a connu une popularité variable en France depuis son apparition. Au XVIIIe siècle, « faire des nœuds » était un passe-temps répandu dans l’aristocratie.

Très à la mode à la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle est devenue quasiment inconnue du grand public et des merceries non spécialisées dans la dentelle, pour renaître dans les années 1990 grâce à son utilisation dans la fabrication de bijoux.

Technique

Grâce à la position du fil sur les mains de la dentellière, et à ses gestes avec la navette, chaque aller-retour de navette permet de réaliser un nœud, qui associé à un second nœud symétrique, forme un nœud double complet, qui coulisse sur son fil porteur.

En espaçant deux nœuds, on forme un picot qui pourra servir ensuite, par crochetage, à attacher le motif en cours à son voisin. Les anneaux et les arceaux de nœuds, associés aux raccords, forment la structure des ouvrages de frivolité aux navettes.

La frivolité aux navettes en France

Edwige Renaudin

L’une des rares dentellières pratiquant la frivolité en France, elle s’attache à en perfectionner la technique. Elle a publié un livre : « La frivolité aux navettes, les bases fondamentales perfectionnées » et une vidéo montrant comment faire des points d’esprit en frivolité.

L’AFF

L’Association française de frivolité, fondée en 2017, a pour objectif la promotion de la frivolité, « savoir-faire très peu connu en France ». Son site, encore en construction, propose :

Autres sites de frivolité

Sources

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